BINH AN VILLAGE, UNE
ÎLE D’ÉDEN POUR LES ÂMES FLORALES
Da Lat, l’une des plus jolies villes du Viet Nam, offre aux touristes de grande palette de choix des hébergements, d’hôtels et villas de charme.
Pour vous épargner un voyage vraiment formidable là-bas, on vous recommande de passer quelques jours à Binh An Villages, un resort immergé dans le calme, le verger et la douceur de la nature.
Ce lieu a été expérimenté, apprécié, et aimé par notre stagiaire lors de son passage à Da Lat. Voici son récit simple mais enthousiaste et sincère. A votre tour de venir nous raconter vos plus beaux moments de voyage la prochaine fois !
Sommaire
Da Lat, oh, combien Da Lat
Durant mon voyage au Viet Nam cet été, c’est à Da Lat que j’ai vraiment eu du mal à choisir un hébergement en raison de trop d’offres que cette ville séduisante propose à ses voyageurs.
Après avoir consulté mille et un avis de mes amis vietnamiens à Sai Gon, je décide de me rendre sur place pour visiter les villas afin de faire le choix par moi-même.
Suis-je chiante, difficile ? Oh que oui. Car Da Lat est un endroit dont j’ai tellement rêvé depuis toute petite. Une vieille villa à la française se cachant derrière la colline verte de sapins, avec de la brume au matin et son balcon s’ouvrant à la grande vallée toute fraîche après une nuit trempée. C’est ça, mon imagination de Da Lat. Et je voudrais tellement expérimenter cet imaginaire en vrai, vrai, vrai !
Avec mon copain, on a donc loué un scooter, fait la route toute sinueuse autour du lac Tuyen Lam magnifique pour finalement arriver au resort Binh An village, ce qui signifie « Le village de paix » en français.
BINH AN VILLAGE, UNE ÎLE D’ÉDEN POUR LES ÂMES FLORALES
Reculé tout au bout du charmant grand lac Tuyen Lam, Binh An Village est un resort 5 étoiles à l’harmonieuse fusion de l’architecture française avec la conception architecturale traditionnelle du local.
Ce pittoresque resort possède en total 10 chambres d’hôtel très jolies et 7 villas élégantes dont chaque édifice porte le nom d’une fleur différente, tel que « camélia », « géranium », « rosa », « agapanthé»…De ce fait, chacune de ces maisons formidables est entourée en particulier de fleurs que son nom indique, ce qui crée un vrai régal à ses habitants en leur donnant de manière originale une identité végétale.
La propriétaire de cet établissement luxueux semble avoir de très bon goût ! Cela se voit littéralement à travers les tableaux sublimes accrochés au mur, la couleur délicate de la peinture, bien évidemment les objets à l’esthétique fine en décor.
Tous les meubles d’ici sont précieux et ont été choisis minutieusement pour mettre en merveilleux accord avec son espace de vivre et même avec l’extérieur.
Confortables, lumineuses, aérées, parfumées d’odeurs botaniques, embrassées par un cadre idyllique gorgé de la douceur du lac et la verdure forestière des sapins, les chambres de Binh An Village promettent aux âmes vagabondes un retour à leur véritable maison, du côté intimiste, chaleureux à la fois apaisant.
A la recherche des souvenirs d’un temps perdu
Après une bonne heure de la visite du resort avec le réceptionniste, on a finalement pris une villa discrète, située juste au bord de l’eau.
Intitulé « Amaryllis », notre havre de paix se trouve au milieu du jardin brodé de cette fleur rouge à la teinte vive, ainsi d’hortensias en pleine floraison. Sur une grande pelouse tout autour, qui s’allonge et arrive jusqu’à la rive du lac, sont déposées quelques chaises blanches pour que l’on puisse s’y asseoir, discuter et se lézarder dans une ambiance totalement détendue.
Voyons voir… Au rez-de-chaussé, il y a une cheminée au salon, une cuisine agréable et bien équipée, un four pour faire des gâteaux (Ah oui, j’adore la pâtisserie, la bonne bouffe et du bon vin!). Le premier étage est la chambre à coucher où une jolie fenêtre donne à l’ouest – le côté peu froid, et la porte vitrée principale orientant un balcon au nord tient son regard vers la colline bercée de brume et pluie. Ce balcon est d’ailleurs tellement mignon avec ses greniers aux fleurs. Quant à la salle de bain, elle aussi, fut un vrai bonheur grâce à son caractère lumineux, la circulation fluide de l’air, la douche italienne pratique et surtout la fonction de hammam favorable au bien-être.
En bref, on succombe entièrement aux charmes fous de ce pavillon !
En parlant encore du fameux balcon, je me rappelle d’un souvenir rigolo venu de mon sarcasme typiquement français ;- ) Ce jour-là après avoir lavé ma lingerie, j’ai pris soudain une idée coquine de l’accrocher à la barrière de ma terrasse en faisant la référence à une carte postale achetée à Aix-en-Provence il y a quelques années, dans laquelle esquissent deux culottes mises sur le fil à linge, et qui est imprimée sur le papier à la couleur de lavande, une nuance colorée typique de la région provençale. Et voilà, j’ai une carte postale à la Datlatienne encadrant le « petit truc secret », les rayons du soleil, de l’eau du lac et un sourire malin caché derrière mon appareil photo Lol.
Rester au calme à la fraicheur et à l’abri des milliers de fleurs différentes nous fait énormément du bien. On arrive à Da Lat juste après la fête nationale. La saison haute du tourisme vient de passer, nous sommes donc presque les seuls voyageurs dans ce hameau pour pouvoir profiter de ce paradis en profonde tranquillité.
Au rythme pluvial du matin, de l’après-midi et du soir
C’est le début de la mousson et il pleut régulièrement dans l’après-midi. A ce moment- là, on est content de se réfugier dans notre cocoon, de préparer du thé noir Oolong super bon qu’on a acheté dans une boutique en ville. Une fois que le thé est prêt, il est versé dans les deux tasses en poterie raffinée de haute qualité, à décor des petites feuilles vertes. En regardant la pluie descendre sans arrêt sur le lac, le sommeil nous attrape ainsi.
La lumière chaude de la chambre, le papier peint aux maigres fleurs, l’atmosphère dégage quelque chose de tendre, de consolant comme une saveur préférée du passé.
Je me souviens encore des matinées à Da Lat. Mon balcon porte direct à la vue irrésistible de la forêt et du lac non loin. Le soleil se lève lentement, des nuages entourent le château à l’autre rive tandis que les vieux sapins raids haussent leurs chapeaux pointus pour déchirer la voile tissée de brume et de rosée. Les premiers éclats du soleil, très fragiles et mouillés, longent leurs bras interminables pour caresser la faune.
La nuit à Da Lat, je m’amuse dans la cuisine pour faire un repas ni à la française ni à la vietnamienne. Des spaghettis bouillis s’accompagnent du célèbre porc au caramel et des liserons d’eau. Il pleut très fort dehors. Tandis que nous, sains et saufs à l’intérieur avec tout le confort du monde. Un plateau d’échec, une cheminée, une radio émettant des chansons suaves et une statue en bois d’une fille moderne à la fois grâcieuse. La vie fut belle. Peut-être pendant toute ma vie, j’ai seulement rêvé de vivre dans un tel endroit. Si jamais on pourrait bâtir ensemble un lieu comme cela ?
(Récit de Lan Tu Vien)